20 modĂšles modernes et chaleureux. Ătre Ă cĂŽtĂ© de la track voie ferrĂ©e, ĂȘtre dans le champs, dans les patates Je tiens Ă vous dire que je ne viendrais plus dans les magasin carrefour. en ce qui concerne le problĂšme de livraison, je comprends que vous ne soyez pas content, mais ce problĂšme peut s'expliquer par le fait que "manomano" dĂ©pend totalement des marchands en ce qui concerne le stock et la livraison, donc si un de ces marchands oublie de prĂ©venir d'une rupture de stock pour un produit, ce produit ne pourra ĂȘtre livrĂ© dans les temps, ⊠Les dĂ©chets Ă ne pas jeter dans les toilettes Centre d Halifax suggĂ©ra prudemment ligne Ă suivre Il est essentiel d'identifier les points d'eau avant de se lancer et de ne pas nĂ©gliger l'Ă©clairage dans le plan de rĂ©novation. Le tout sur un terrain de 326 m2 clos et. Je tiens Ă vous dire que je ne viendrais plus dans les magasin carrefour. Ătre aux anges, ĂȘtre trĂšs heureux ĂȘtre bĂȘte comme ses pieds Aucune personne responsable du magasin est intervenue, j'Ă©tais en larme sans parler de la honte que j'ai vĂ©cu ce jour lĂ . 31 mai 2020 Ă 9 h 48 min. en ce qui concerne le problĂšme de livraison, je comprends que vous ne soyez pas content, mais ce problĂšme peut s'expliquer par le fait que "manomano" dĂ©pend totalement des marchands en ce qui concerne le stock et la livraison, donc si un de ces marchands oublie de prĂ©venir d'une rupture de stock pour un produit, ce produit ne pourra ĂȘtre livrĂ© dans les temps, ⊠dans les options bien utiles, voici ce que je retiens Le comportement de ce vigile a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© et donne Ă mon avis une mauvaise image de carrefour. Chauffage individuel au gaz une chaudiĂšre par niveau, menuiserie alu double vitrage, volet roulant Ă©lectrique dans le sĂ©jour et volets bois dans les autres piĂšces, carrelage et parquet dans 2 chambres. Dans la salle de ⊠Cela peut se voir dans les passages suivants Le mieux reste de prendre exemple sur les professionnels de la maison, qui ont le don de sublimer les lieux sombres ou dĂ©modĂ©s en piĂšces d'eau d'exception. Le tout sur un terrain de 326 m2 clos et. Ătre aux anges, ĂȘtre trĂšs heureux ĂȘtre bĂȘte comme ses pieds Affiche Ne Rien Jeter Dans Les Wc / Pas de lingettes dans les toilettes ! - YouTube. Le bloc info ne s'allume plus malgrĂ© de nouvelles piles un bip puis plus rien. Le tout sur un terrain de 326 m2 clos et. en ce qui concerne le problĂšme de livraison, je comprends que vous ne soyez pas content, mais ce problĂšme peut s'expliquer par le fait que "manomano" dĂ©pend totalement des marchands en ce qui concerne le stock et la livraison, donc si un de ces marchands oublie de prĂ©venir d'une rupture de stock pour un produit, ce produit ne pourra ĂȘtre livrĂ© dans les temps, ⊠Je tiens Ă vous dire que je ne viendrais plus dans les magasin carrefour. Ătre Ă cĂŽtĂ© de la track voie ferrĂ©e, ĂȘtre dans le champs, dans les patates Il est essentiel d'identifier les points d'eau avant de se lancer et de ne pas nĂ©gliger l'Ă©clairage dans le plan de rĂ©novation. Le comportement de ce vigile a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© et donne Ă mon avis une mauvaise image de carrefour. 31 mai 2020 Ă 9 h 48 min. Le bloc info ne s'allume plus malgrĂ© de nouvelles piles un bip puis plus rien. Halifax suggĂ©ra prudemment ligne Ă suivre quant au focus opĂ©rĂ© sur les lycĂ©ens musulmans » dans son enquĂȘte, les rĂ©ponses de ces derniers ne sont pas mises Ă l'index ⊠en ce qui concerne le problĂšme de livraison, je comprends que vous ne soyez pas content, mais ce problĂšme peut s'expliquer par le fait que "manomano" dĂ©pend totalement des marchands en ce qui concerne le stock et la livraison, donc si un de ces marchands oublie de prĂ©venir d'une rupture de stock pour un produit, ce produit ne pourra ĂȘtre livrĂ© dans les temps, ⊠Le bloc info ne s'allume plus malgrĂ© de nouvelles piles un bip puis plus rien. Le tout sur un terrain de 326 m2 clos et. Ătre dans l'erreur, ĂȘtre Ă cĂŽtĂ© de la plaque ĂȘtre assis sur son steak Le mieux reste de prendre exemple sur les professionnels de la maison, qui ont le don de sublimer les lieux sombres ou dĂ©modĂ©s en piĂšces d'eau d'exception. Je tiens Ă vous dire que je ne viendrais plus dans les magasin carrefour. Dans la salle de âŠ
Stickersavec des millions de designs au choix sur le thĂšme Dans Les Toilettes, créés et vendus par fĂ©vrier 2012 Le passage de la frontiĂšre israĂ«lienne⊠AprĂšs deux heures passĂ©es au poste jordanien Ă cause dâun papier dâassurance qui nous manque pour le camion, nous passons au poste israĂ©lien, dont nous nous souviendrons longtemps⊠En premier lieu, on nous accueille fusil-mitrailleur en bandouliĂšre et talkie-walkie en marche. TrĂšs vite, nous entrons dans le vif du sujet il nous faut vider intĂ©gralement le contenu du camping-car afin que toutes nos affaires soient passĂ©es au scanner et que le camion soit lui-mĂȘme auscultĂ© dans un atelier spĂ©cial ! On nous fournit gentiment des caddies et de grands sacs transparents, oĂč nous entassons tout notre bazar un peu Ă©prouvant comme activité⊠Ce qui nous surprend beaucoup, câest la sensation dâĂȘtre transparents aux yeux des touristes-piĂ©tons qui passent devant nous. AprĂšs quatre mois dans les pays oĂč tout le monde vous salue et sâinquiĂšte de savoir si vous ne manquez de rien, cela fait bizarre. Le point positif, câest que nous nous rendons compte lors de ce dĂ©ballage que nous nâavons pas emportĂ© tant de choses superflues. Pendant que nos flacons de shampoing et autres liquides sont testĂ©s chimiquement un Ă un des fois quâon transporterait du TNT !, Sabine sâacquitte de lâassurance du camping-car un bon petit budget ! Dernier challenge tout ranger avant vingt heures, car le poste-frontiĂšre ferme. Heureusement, aprĂšs ce marathon, nous sommes autorisĂ©s Ă bivouaquer juste de lâautre cĂŽtĂ© de la barriĂšre pas besoin de chercher en plus un endroit pour passer la nuit. Nous nous congratulons de notre courage et de notre patience surtout les enfants ! en nous offrant une bonne glace au dessert, puis goĂ»tons au repos bien mĂ©ritĂ©. Eilat Station balnĂ©aire trĂšs semblable Ă celles de notre CĂŽte dâAzur, Eilat nous prend aux tripes tous ces hĂŽtels luxueux, ces yachts amarrĂ©s dans la marina, ces magasins de produits raffinĂ©s, ces jeunes femmes aux dĂ©colletĂ©s plongeants et aux shorts trĂšs courts nous choquent tant le contraste est brutal entre la Jordanie, modeste et pudique, et ce nouveau pays finalement trĂšs occidental dans sa maniĂšre de vivre. Et puis toujours cette indiffĂ©rence⊠Non pas que nous soyons des VIP, mais la convivialitĂ© jordanienne nous manque dĂ©jĂ ! Câest pourquoi, aprĂšs avoir rĂ©cupĂ©rĂ© quelques cartes et documents touristiques au Centre dâInformations, nous mettons vite les voiles vers le dĂ©sert, afin de nous rendre plus au Nord, Ă HaĂŻfa. En effet, nous devons impĂ©rativement savoir quel bateau pourra nous dĂ©barquer en Turquie ou Ă Chypre, Ă quelle date et dans quelles conditions. Le dĂ©sert du Neguev Nous longeons la vallĂ©e de lâArraba, dont nous connaissons dĂ©jĂ la version jordanienne. Ici, les exploitations bananiers, palmiers, Ă©levages sont plus grosses et plus ordonnĂ©es⊠Plusieurs kibboutz exploitations agricoles oĂč les travailleurs sont Ă©galement logĂ©s, nourris et blanchis jalonnent la route. Petit Ă petit, les cultures cĂšdent la place au dĂ©sert de montagnes, puis de cailloux. Une fois la rĂ©gion du Mitzpe Ramon un cratĂšre au milieu de nulle part dĂ©passĂ©, les zones fertiles rĂ©apparaissent au fur et Ă mesure que nous nous rapprochons de la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne. La verdure des champs de colza nous saute aux yeux cela change des dĂ©gradĂ©s de bruns-beige des pays prĂ©cĂ©dents, plus arides ! En plus, il se met Ă pleuvoir⊠HaĂŻfa Ce quâil y a de bien dans ce pays hyper-sĂ©curisĂ©, câest que lâon ne se pose pas trop de questions pour choisir un bivouac ! Nous avons donc Ă©lu domicile dans une rue rĂ©sidentielle de cette Ă©norme ville portuaire et avons essuyĂ© une belle tempĂȘte de vent et de pluie pendant la nuit. Le panneau solaire doit ĂȘtre propre ! Sabine prĂ©voit dâĂ©cumer les agences de shipping» pendant que Thierry fait la classe aux enfants, mal garĂ© sur un bout de trottoir. Il pleuviote. La premiĂšre agence, Rosenfeld Shipping, est fermĂ©e nous sommes vendredi, dĂ©but du week-end mais Rachel, une charmante agente de voyage qui y loue un bureau, la renseigne tout de mĂȘme un peu, notamment sur les horaires dâouverture et les coordonnĂ©es de la personne qui saura lui fournir les bonnes infos, dĂšs dimanche matin. Elle essaie mĂȘme de joindre une autre agence, fermĂ©e elle-aussi. Câest vite vu, nous allons aller nous promener pendant le week-end et reprendrons contact avec les agences Ă partir de dimanche. Mais avant cela, nous devons trouver de lâeau car nos rĂ©servoirs sont Ă sec. Plus de mosquĂ©e = plus de robinet en plein air ! Câest dans les toilettes dâune station-service que nous squattons pour faire le plein, mais pas de gasoil, dont le prix est exorbitant enfin, comme en France, quoi. La pluie commence Ă filtrer dans les lits dâInĂšs et de Martin nous avons comme un petit souci dâimpermĂ©abilité⊠CapharnaĂŒm et le lac de TibĂ©riade MalgrĂ© la pluie, nos mirettes emmagasinent, sur la route qui mĂšne au Lac de TibĂ©riade, tout le vert des champs et des cultures et le rose des arbres fruitiers en fleurs. CapharnaĂŒm, qui fut un village du temps de JĂ©sus, nâest plus quâun lieu-dit renfermant un site archĂ©ologique et quelques Ă©glises. Nous y bivouaquons, non loin des rives du lac, toujours sous la pluie. Au matin, le soleil tente une apparition et nous assistons Ă un petit manĂšge de ragondins sortis prendre chaleur et lumiĂšre sur les rochers. Plus tard, nous visitons le site de Tabgha, oĂč se trouvent la basilique primatiale de Saint-Pierre Ă qui JĂ©sus avait confiĂ© lâEglise naissante et lâĂ©glise de la Multiplication des Pains et des Poissons en rĂ©fĂ©rence Ă lâĂ©pisode oĂč JĂ©sus, voulant nourrir une foule immense qui sâĂ©tait rassemblĂ©e autour de lui au bord du lac pour lâĂ©couter, avait multipliĂ© quelques pains et poissons. Nazareth Un sacrĂ© labyrinthe que la ville oĂč vĂ©cut JĂ©sus enfant ! Lorsquâenfin nous dĂ©busquons une place de stationnement, nous dĂ©jeunons et sortons dĂ©couvrir la Basilique de lâAnnonciation la plus grande Ă©glise du Moyen-Orient, bĂątie autour de la grotte oĂč lâarchange Gabriel serait apparu Ă Marie pour lui annoncer quâelle Ă©tait enceinte de JĂ©sus. Nous y suivons ensuite la messe, en arabe. Le dĂ©roulement est le mĂȘme quâen France et les chants nous transportent. SĂ©ance achat de souvenirs» dans lâun des nombreux bouis-bouis dâobjets pieux de la ville, puis retour Ă HaĂŻfa, dans la soirĂ©e. HaĂŻfa 2Ăšme visite Nous retrouvons notre bivouac, Ă proximitĂ© du port mais au calme. Dommage, la connexion que nous avions attrapĂ©e il y a deux jours ne fonctionne plus⊠DĂšs le lendemain matin, Sabine retourne dans les agences, ouvertes cette fois. Chez Allalouf Shipping and Co, les employĂ©s sont trĂšs serviables, mais ne proposent des traversĂ©es que pour le camion⊠Retour chez Rosenfeld et ouf ! Bonne nouvelle, il existe un ferry qui dessert lâĂźle de Chypre, deux fois par semaine, en dix heures! Non seulement nous pourrons voyager sur la mĂȘme embarcation que le camion, mais en plus nous serons logĂ©s en cabine pour la nuit de traversĂ©e et nourris le soir et le matin suivant. Alicia photocopie nos passeports et les papiers du camion, comme ça nous nâaurons quâĂ lui envoyer un mail pour confirmer la date Ă laquelle nous souhaitons voyager et elle pourra directement enregistrer notre rĂ©servation. Nous faisons un petit tour sur les hauteurs dâHaĂŻfa, histoires dâadmirer le ballet des cargos au large et la multitude de paraboles et de panneaux solaires entassĂ©s sur les toits des immeubles. Nous mettons ensuite le cap au sud, en longeant la Mer MĂ©diterranĂ©e, dĂ©chaĂźnĂ©e. Entre la plage et lâautoroute, sâĂ©tendent de longues bandes de terres pour les cultures, souvent sous serres. CĂ©sarĂ©e CĂ©sarĂ©e fut autrefois lâune des grandes citĂ©s de lâAntiquitĂ©, rivalisant avec des ports antiques tels quâAlexandrie ou Antioche. Nous choisissons dâaller dĂ©jeuner devant lâaqueduc romain qui longe la mer puis dâaller jeter un Ćil au magnifique site archĂ©ologique, lui aussi en bord de mer. Netanya Lâavantage de voyager hors saison, câest que lâaccĂšs aux plages nâest pas encore payant ! Du coup, nous nous pouvons nous rapprocher de la mer pour bivouaquer sur un parking Ă moitiĂ© envahi par le sable. A notre rĂ©veil, nous allons tĂąter le sable et la tempĂ©rature de lâeau, un peu fraĂźche. Dans notre dos se dressent des immeubles modernes et de grandes avenues ; une ville balnĂ©aire classique, quoi. JĂ©rusalem Nous arrivons en fin de journĂ©e dans la majestueuse citĂ© multi-confessionnelle. Bien que lâendroit soit dĂ©conseillĂ© le soir et la nuit, nous nous installons au-dessus du cimetiĂšre juif, sur le Mont des Oliviers. Nous avons le temps dâaller visiter lâEglise du Pater Noster, dans laquelle est inscrite la priĂšre du Notre-PĂšre dans toutes les langues. Ensuite, nous descendons jusquâĂ la Basilique de lâAgonie et le Jardin de GethsĂ©mani, avec ses oliviers bi-millĂ©naires! Puis nous rentrons dans notre cabane Ă roulettes. La vue sur JĂ©rusalem est magnifique, surtout lorsque le soir descend et que les lumiĂšres sâallument dans la vieille ville ! Le lendemain matin, quelle nâest pas notre surprise dâentendre ronronner un nombre incroyable de cars, qui viennent dĂ©verser leurs touristes de bonne heure ! La grasse-matinĂ©e sera pour plus tard⊠De toute façon, un long programme nous attend en entrant Ă lâintĂ©rieur des remparts par la Porte de Sion, nous arrivons rapidement Ă la Citadelle, qui arbore la Tour de David. La visite est trĂšs instructive car elle retrace lâhistoire de JĂ©rusalem, de sa crĂ©ation Ă nos jours, grĂące Ă des expositions super claires et intĂ©ressantes. Nous continuons dans le dĂ©dale des ruelles et atteignons le parvis de la Basilique du Saint-SĂ©pulcre, oĂč nous picorons un maigre pique-nique pain au sĂ©same, fallafels boulettes aux Ă©pices, sorte de pain au chocolat et beignet Ă la pomme. Beaucoup de visiteurs se pressent dans la Basilique, ornĂ©e de lustres et dâicĂŽnes, Ă la mode grecque-orthodoxe. Un peu trop chargĂ©s pour nous⊠Notre balade nous mĂšne ensuite au Mur des Lamentations, auquel nous accĂ©dons aprĂšs un contrĂŽle policier au scanner⊠Les hommes, vĂȘtus de noir et portant une kippa ou un chapeau noir Ă larges bords voire arborant des papillotes, mĂšches de cheveux tortillĂ©es comme des anglaises» devant les oreilles se prosternent devant le fameux mur en rĂ©citant des priĂšres. Parfois, ils glissent des petits papiers portant leurs priĂšres dans les interstices des pierres du mur. Les femmes aussi ont accĂšs au Mur, mais dans un coin sĂ©parĂ©. Nous retrouvons lâambiance que nous aimons dans le souq aux lĂ©gumes oĂč nous faisons quelques emplettes. Enfin, nous rentrons au camion en traversant le quartier juif, heureux dâavoir commencĂ© Ă dĂ©couvrir cette ville Ă lâambiance si particuliĂšre. Notre nouveau bivouac se situe sur un parking, juste Ă cĂŽtĂ© des remparts. Le gardien nous explique que nous nâavons pas besoin de payer puisque nous nâavons pas de plaques israĂ©liennes et que, par consĂ©quent, il ne pourrait pas nous mettre dâamende bonne nouvelle ! Dernier jour, mais pas des moindres nous attaquons notre virĂ©e par la Via Dolorosa chemin suivi par JĂ©sus le jour de sa crucifixion, faisons un dĂ©tour par la Citerne dâHĂ©lĂšne mĂšre de lâEmpereur Constantin, une cavitĂ© naturelle servant de rĂ©servoir dâeau pour le quartier, au-dessus de laquelle les Coptes ont construit une Ă©glise, puis dĂ©bouchons sur la terrasse du Saint-SĂ©pulcre. Cap ensuite sur le Mont du Temple, auquel nous accĂ©dons aprĂšs avoir fait la queue pour le contrĂŽle policier, et dont nous nâavons que trente minutes pour en faire le tour et surtout admirer le DĂŽme du Rocher. Sur lâesplanade, des hommes dâun Ăąge se sont rassemblĂ©s en petits groupes, vraisemblablement pour Ă©tudier le Coran ensemble, en plein air. LâatmosphĂšre est paisible. Les lieux envoĂ»tants. Les gardiens nous poussent vers la sortie, et nous nous retrouvons en plein cĆur de la vieille ville, dans les ruelles. Nous jetons notre dĂ©volu sur un petit bistrot oĂč nous dĂ©vorons des brochettes de viande et des frites, pour le plus grand bonheur des zouzous. Les assiettes sont tellement gĂ©nĂ©reuses que nous repartons avec notre petite barquette de restes ! Ce soir, nous allons Ă BethlĂ©em, alors, vite au camion ! BethlĂ©em Cisjordanie Quelques kilomĂštres seulement sĂ©parent JĂ©rusalem de BethlĂ©em, qui se trouve en Cisjordanie, c'est-Ă -dire en territoire palestinien. Pour nous y rendre depuis JĂ©rusalem, nous empruntons une petite route absolument pas touristique et traversons un village, visiblement un camp de rĂ©fugiĂ©s. A notre passage, une nuĂ©e dâenfants nous lancent un shalom» bienvenue. Sans se mĂ©fier, Thierry leur rĂ©pond de mĂȘme⊠et aussitĂŽt nous entendons deux porcs dans la carrosserie câĂ©tait un test-piĂšge», dans lequel nous sommes tombĂ©s. Ils nous ont sĂ»rement pris pour des sympathisants pro-israĂ©liens et nous ont montrĂ© leur dĂ©sagrĂ©ment⊠Sur la route, nous distinguons une Ă©norme colonie juive, avec ses immeubles tout neufs, surplombant la vallĂ©e, fiĂšrement. Puis nous nous prĂ©sentons au check-point pour pouvoir traverser le Mur, triste symbole de la dĂ©chirure qui gangrĂšne le pays depuis plus de soixante ans. BethlĂ©em est construite sur une colline, que nous gravissons pour arriver sur lâesplanade de la Basilique de la NativitĂ©. Un petit garçon sâempresse de nous aider Ă trouver une bonne place et nous fait comprendre quâil jettera un Ćil sur le camion pendant notre absence. Nous nous dirigeons donc vers cette imposante bĂątisse, dont lâentrĂ©e, appelĂ©e Porte de lâHumilité» est minuscule Ă part AmĂ©lie, nous devons tous nous baisser pour y pĂ©nĂ©trer. Mustafa, un charmant guide parlant français se prĂ©sente Ă nous mais nous lui expliquons que nous nous contentons de notre guide en papier, notre budget ne permettant pas trop dâextravagances. Au dĂ©but, il tente de nous convaincre, puis commence Ă casser son prix, avant de nous inviter Ă le suivre, gratuitement, parce que nous sommes une famille et quâil adore les enfants ! Du coup, il simplifie les explications et sâattache surtout aux dĂ©tails que les enfants peuvent saisir, mĂȘlant humour et prĂ©cision. Nous voyons lâemplacement de la Grotte oĂč JĂ©sus serait nĂ© et oĂč sâagglutinent les visiteurs, qui veulent absolument toucher une pierre de lâendroit sacrĂ©. Mustafa nous montre aussi les mosaĂŻques cachĂ©es sous des planches amovibles, dans la nef elles ont Ă©tĂ© recouvertes lors de modifications de lâĂ©glise et ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es en parfait Ă©tat, un mĂštre en-dessous du niveau du sol actuel. Au cours de notre visite, notre guide nous prĂ©sente une religieuse française, SĆur Marie-GeneviĂšve, qui nous accompagne sur une autre colline de la ville, au SĂ©minaire des Franciscains, oĂč nous pourrons assister Ă la Messe des Cendres. Elle est dite en arabe, mais nous sommes heureux de pouvoir entrer dans le CarĂȘme officiellement». A la sortie de la messe, le PĂšre Gabriel, un prĂȘtre argentin en mission ici, sâoccupe de nous aider Ă trouver de lâeau dans le bĂątiment et nous montre oĂč nous garer dans lâimmense cour devant lâĂ©glise. VoilĂ un bivouac rassurant. Une heure aprĂšs nous avoir laissĂ©s, il revient nous voir, les bras chargĂ©s de cadeaux pendentifs Ă lâeffigie de Marie, porte-clefs et aimant en forme de croix de JĂ©rusalem, petits caramels et bouteille de vin ! Câest un peu NoĂ«l pour un mercredi des Cendres⊠Nous le retenons avec nous pour le dĂźner et passons une excellente soirĂ©e en sa compagnie. Non content de nous avoir tant gĂątĂ©s, il accompagne ensuite Thierry Ă la bibliothĂšque pour quâil puisse consulter internet. Le lendemain, nous visitons la partie laĂŻque» de la ville et nous rĂ©galons dans le souq fruits, lĂ©gumes, Ă©pices, viande, tissus, vĂȘtements, tĂ©lĂ©visions, piĂšces dĂ©tachĂ©es de voiture on trouve de tout ! Dâailleurs, nous remplissons notre cabas, car, en comparaison, les prix israĂ©liens, sont prohibitifs⊠Nous retrouvons notre fidĂšle monture sur le parking des taxis-minibus, oĂč les chauffeurs nous ont accueillis ce matin. Ils nous font comprendre que maintenant, parce que nous avons laissĂ© notre camion vers eux, nous sommes leurs voisins, leurs amis. Cette chaleur humaine nous va droit au cĆur ! Cependant, nous devons partir, car nous voulons arriver sur les bords de la Mer Morte dans lâaprĂšs-midi. PassĂ©es les colonies juives et les montagnes arides, nous descendons petit Ă petit en-dessous du niveau de la mer -400m et Ă©chouons sur le parking dâune plage privĂ©e, Ă Neve Midbar. Lâendroit est entourĂ© dâanciennes maisons jordaniennes qui ont Ă©tĂ© bombardĂ©es dans les annĂ©es soixante par IsraĂ«l⊠Nous sommes thĂ©oriquement en territoire palestinien, mais toutes les enseignes sont Ă©crites en hĂ©breu. Pas Ă©vident pour nous ! Le lendemain matin, nous prenons le temps de mettre un peu dâordre dans notre cabane, pendant que nos nounours sâen fabriquent une sur le parking, Ă lâabri dâun rocher. Ensuite, nous levons le camp et nous dirigeons vers la ville de JĂ©richo, dans laquelle nous entrons par un check-point prĂ©cĂ©dĂ© par un gymkhana de balises posĂ©es au sol. A cĂŽtĂ© de la baraque, des filles sont venues rendre visite Ă leur copine soldat et ça papote sec ! Dans le village, on dirait que le temps sâest arrĂȘtĂ© beaucoup de personnes se dĂ©placent en voiture Ă cheval, les bĂątiments sont anciens, ⊠En tous cas, nous retrouvons cette ambiance conviviale des pays arabes, et nous sommes heureux de rĂ©pondre en souriant aux Salam AleĂŻkoum» bienvenue, bonjour et Where are you from ?». Sur les Ă©tals de fruits et lĂ©gumes, surprise on vend des fraises, disposĂ©es en montagne sur les charrettes. Il nous faut les goĂ»ter ! A part le monastĂšre perchĂ© Ă flanc de falaise, sous le Mont de la Tentation, et reliĂ© Ă la plaine par un tĂ©lĂ©phĂ©rique auquel nous ne monterons pas, faute de temps et un site archĂ©ologique nous mĂ©nageons nos troupes et essayons de ne pas abuser des vieilles pierres, donc nous nâirons pas non plus, il nây a pas grand-chose Ă voir, si ce nâest lâArbre de ZachĂ©e, ou du moins un de ses conscrits bimillĂ©naires. Le vrai» arbre dans lequel serait montĂ© ZachĂ©e, le percepteur des impĂŽts, pour mieux voir JĂ©sus qui passait dans son village il y a 2000 ans, est paraĂźt-il un peu dĂ©crĂ©pi⊠En tout cas, la taille de son sosie impressionne. Il est conservĂ© dans le jardin dâun musĂ©e qui vient dâĂȘtre inaugurĂ© et qui est consacrĂ© aux trouvailles archĂ©ologiques sur le site de lâArbre. Nous en faisons le tour, guidĂ©s par une femme russe le projet est financĂ© par la Russie qui est toute heureuse dâaccueillir ses premiers visiteurs. AprĂšs ce petit tour bien sympathique, nous regagnons le bord de la Mer Morte au niveau dâEin Gedi. Il faut dire que, contrairement au versant jordanien, les plages de ce cĂŽtĂ© sont un peu plus propres et mieux entretenues. Ceci dit, nous ne rĂ©itĂ©rons pas de plouf dans cette mer porteuse ouah, le jeu de mot ! car il pleuviote⊠Nous attendons le lendemain matin pour enfin aller visiter un jardin digne de ce nom le Jardin Botanique du kibboutz dâEin Gedi, et nous ne sommes pas déçus. En effet, il abrite une multitude de variĂ©tĂ©s du monde entier, essentiellement des palmiers et des cactus, mais aussi des ficus gĂ©ants et un mini-zoo. Pour ne rien gĂącher, le soleil est de la partie. AprĂšs le dĂ©jeuner, sur le parking du kibboutz qui surplombe la Mer Morte, nous longeons le rivage, qui se transforme en berges de marais salants plus au sud, puis les montagnes-plateaux comme dans Lucky Luke, selon Martin prennent le relais et seul le beige subsiste dans le paysage. Au loin, les massifs jordaniens rougeoient au coucher du soleil et câest magnifique. Nous arrivons Ă Eilat en dĂ©but de soirĂ©e et trouvons un bivouac en bord de route, tout prĂȘt des plages et des hĂŽtels, ce qui nous permet dâavoir de la connexion en wifi et de prendre des infos rĂ©centes concernant lâEgypte sur le site du MinistĂšre des Affaires EtrangĂšres. AprĂšs une bonne nuit, nous sommes dâattaque pour le passage de frontiĂšre. LĂ encore, les douaniers sont armĂ©s jusquâau cou et Ă peine aimables⊠Lorsque nous demandons confirmation quant Ă la dĂ©livrance du visa Ă©gyptien directement Ă la frontiĂšre, le douanier commence Ă mĂ©dire sur les Egyptiens, et les Arabes en gĂ©nĂ©ral, en disant quâon ne peut pas leur faire confiance, que ce que nous a dit lâAmbassade Ă Amman sera peut-ĂȘtre diffĂ©rent de ce qui se pratique sur le terrain, ici, etc. Bref, en gros, il ne sait pas si oui ou non nous pourrons avoir nos visas de lâautre cĂŽtĂ© de la barriĂšre et nous renvoie au Consulat dâEgypte, dans Eilat. Comme nous ne voulons pas risquer dâavoir Ă repasser la frontiĂšre israĂ©lienne dans lâautre sens si effectivement les visas ne sâobtiennent pas lĂ , nous rebroussons chemin et nous hĂątons de nous rendre au consulat afin de dĂ©poser nos dossiers, qui seront prĂšs deux heures plus tard, juste le temps pour nous dâaller retirer de lâargent en ville et de pique-niquer. Deux Allemands, Wolfgang et MickaĂ«l, attendent aussi leurs visas. Ils voyagent Ă pieds jusquâen Afrique du sud et nous demandent de les rapprocher de la frontiĂšre, ce que nous faisons bien volontiers aprĂšs avoir partagĂ© un cafĂ© et rĂ©cupĂ©rĂ© nos prĂ©cieux papiers. hlmu.