Vous avez envie de partir dans les Ă©toiles mais vous ne savez pas par quelle sĂ©rie commencer ou comment continuer votre voyage ? VoilĂ qui tombe bien, puisqu'on a sĂ©lectionnĂ© pour vous les meilleures sĂ©ries de space opera ! Ah, le space opera. S'il s'agit d'un genre qui a toujours brillĂ© Ă la tĂ©lĂ©vision sur la forme, malgrĂ© les techniques visuelles limitĂ©es de l'Ă©poque, aujourd'hui il n'a jamais Ă©tĂ© aussi bon d'en ĂȘtre adepte pour en prendre plein les yeux et les oreilles. Sur le fond, c'est Ă©galement l'un des genres les plus riches et passionnants, en cela qu'il traite de nombreux sujets, aussi bien inventĂ©s que proches de notre s'agit ici d'une sĂ©lection limitĂ©e mais vouĂ©e Ă s'enrichir, nous vous entendons d'ici Il manque les premiĂšres sĂ©ries Star Trek, Farscape, Space 2063, Babylon 5⊠», etc. Ă vous donc, en commentaires, de dĂ©fendre votre chouchoute que nous n'aurions pas retenue ou tout simplement pas vue !De mĂȘme, nous en profitons pour citer dĂšs maintenant quelques mentions honorables au cas oĂč vous auriez dĂ©jĂ vu toutes les sĂ©ries ci-dessous Foundation charge Ă la saison 2 de faire mieux que la premiĂšre, Ascension malheureusement annulĂ©e aprĂšs une courte saison et un solide cliffhanger ou encore Killjoys arrĂȘtĂ©e Ă temps aprĂšs trois sympathiques saisons. Battlestar Galactica - 4 saisons et plusieurs films Impossible d'attaquer avec autre chose que la reine du genre. N'en dĂ©plaise Ă celles et ceux qui lui trouvent Ă raison parfois, certes quelques dĂ©fauts Battlestar Galactica reste aujourd'hui quasi impossible Ă dĂ©trĂŽner tant elle jouit d'une richesse toujours par l'incroyable musique de Bear McCreary et le solide scĂ©nario de Ronald D. Moore, cette version moderne de BSG une nouvelle nouvelle version est en chantier s'intĂ©resse aux rares survivants humains aprĂšs l'attaque dĂ©vastatrice des cylons, des robots qu'ils ont eux mĂȘme créés. Entre politique, religion, combats spatiaux Ă©piques, personnages charismatiques et intrigues passionnantes, la sĂ©rie est exigeante mais propose une expĂ©rience des plus Prime Video pour les quatre saisons ; et si vous souhaitez l'expĂ©rience complĂšte, il faudra mettre la main sur les Blu-Ray pour voir Ă©galement les quelques films et Ă©pisodes bonus qui se glissent entre les saisons. So say we all ! Dans un contexte oĂč l'offre en matiĂšre de sĂ©ries n'a jamais Ă©tĂ© aussi plĂ©thorique, le Veilleur d'Ă©cran se propose d'ĂȘtre votre guide Ă travers les saisons. Qu'il s'agisse d'une ancienne sĂ©rie aujourd'hui culte, d'un carton rĂ©cent ou d'un show plus anonyme, cette nouvelle chronique vous aidera Ă ne perdre votre temps qu'en bonne compagnie. Lire la suite Firefly - 1 saison et un film Quel crĂšve-cĆur Ă chaque fois de parler de Firefly. MassacrĂ©e par Fox diffusĂ©e dans le dĂ©sordre puis annulĂ©e, la sĂ©rie reste pourtant le meilleur travail de Joss Whedon on se calme les fans de Buffy. Ce space western bourrĂ© d'amour et de passages mĂ©morables parviendra heureusement Ă se conclure proprement grĂące au film Serenity, quelques annĂ©es plus tard. Ce dernier est d'ailleurs disponible sur Prime Video, tandis que la sĂ©rie est depuis peu disponible sur Disney +.Si vous aimez les Ă©quipages hauts en couleurs, qui font des boulots rarements trĂšs lĂ©gaux juste pour survivre et se moquer du pouvoir en place, en passant, le show portĂ© par Nathan Fillon, Gina Torres, Alan Tudyk ou encore Morena Baccarin vous tend les bras. Firefly Vous aimez le space opera et, pourquoi pas, le western Vous apprĂ©ciez les personnages attachants et bien Ă©crits Les histoires d'Ă©quipages hĂ©ros malgrĂ© eux, ça vous parle Firefly nous entraĂźne quelques centaines d'annĂ©es dans un futur oĂč l'humain s'est installĂ© dans un autre systĂšme avoir rĂ©primĂ© une guerre civile, l'Alliance, une entitĂ© formĂ©e par la Chine et les Etats-Unis, domine le cĆur, riche, de ce systĂšme. C'est dans les franges de ce mĂȘme systĂšme, beaucoup moins dĂ©veloppĂ©es, plus pauvres et rappelant l'aspect pionner d'une Ă©poque narrĂ©e par les Western, qu'Ă©voluent les perdants de ce conflit. La plupart des hĂ©ros de Firefly en font partie. Firefly nous entraĂźne quelques centaines d'annĂ©es dans un futur oĂč l'humain s'est installĂ© dans un autre systĂšme avoir rĂ©primĂ© une guerre civile, l'Alliance, une entitĂ© formĂ©e par la Chine et les Etats-Unis, domine le cĆur, riche, de ce systĂšme. C'est dans les franges de ce mĂȘme systĂšme, beaucoup moins dĂ©veloppĂ©es, plus pauvres et rappelant l'aspect pionner d'une Ă©poque narrĂ©e par les Western, qu'Ă©voluent les perdants de ce conflit. La plupart des hĂ©ros de Firefly en font partie. The Expanse - 6 saisons VoilĂ un trĂšs gros morceau. TerminĂ©e tout rĂ©cemment aprĂšs six saisons sur Syfy, puis sur Prime Video, The Expanse est, nous le disions dĂ©jĂ dans notre critique, probablement le meilleur space opera qu'on ait vu depuis Battlestar faut dire que les romans originaux sont des plus solides, et que la volontĂ© de rĂ©alisme hard science de la sĂ©rie fait des merveilles. MalgrĂ© quelques longueurs et passages un brin complexes, l'intrigue, qui suit divers personnages dans le systĂšme solaire alors que les conflits entre la Terre, Mars et la Ceinture d'astĂ©roĂŻdes sont multiples, est mĂȘme, les effets visuels et spĂ©ciaux ou encore la musique sont au diapason, pour un ensemble qui ne peut laisser de marbre. Impossible Ă©galement de ne pas tomber amoureux de certains personnages, tous plus mĂ©morables et charismatiques les uns que les autres⊠The Expanse Vous recherchez ce que le genre du space opera a de meilleur Ă offrir De la science-fiction rĂ©aliste avec une touche d'Ă©lĂ©ments âautresâ, ça vous parle Vous voulez en prendre plein les yeux, les oreilles et le cerveau BasĂ©e sur les romans de James S. A. Corey, The Expanse se dĂ©roule une paire de centaines d'annĂ©es dans notre futur. Le systĂšme solaire est colonisĂ© et le pouvoir se partage entre trois factions qui oscillent dangereusement entre la guerre froide et l'affrontement ouvert la Terre, toujours plus pauvre et faible Ă chaque minute qui passe, Mars, toujours plus riche et puissante Ă chaque minute qui passe, et enfin les colonies de la Ceinture d'astĂ©roĂŻdes, toujours plus rĂ©voltĂ©es et exploitĂ©es par les deux autres Ă chaque minute qui passe. BasĂ©e sur les romans de James S. A. Corey, The Expanse se dĂ©roule une paire de centaines d'annĂ©es dans notre futur. Le systĂšme solaire est colonisĂ© et le pouvoir se partage entre trois factions qui oscillent dangereusement entre la guerre froide et l'affrontement ouvert la Terre, toujours plus pauvre et faible Ă chaque minute qui passe, Mars, toujours plus riche et puissante Ă chaque minute qui passe, et enfin les colonies de la Ceinture d'astĂ©roĂŻdes, toujours plus rĂ©voltĂ©es et exploitĂ©es par les deux autres Ă chaque minute qui passe. Star Trek Discovery - 4 saisons N'en dĂ©plaise Ă ses dĂ©tracteurs qui ont des raisons parfois lĂ©gitimes, parfois moinsâŠ, chez Clubic nous aimons Star Trek Discovery. Anciennement proposĂ©e sur Netflix chez nous puisqu'elle devrait dĂ©sormais atterrir sur la future plateforme Paramount+âŠ, la sĂ©rie a notamment le mĂ©rite de proposer des saisons assez diffĂ©rentes les unes des faut dire qu'il arrive bien des choses Ă l'Ă©quipage de l'USS Discovery, vaisseau notamment chargĂ© de l'exploration de la galaxie, et jamais le dernier pour tomber sur des problĂšmes. Si le show a bien quelques dĂ©fauts par moments, de rythme ou de narration notamment, il brille pour compenser sur son aspect visuel soignĂ© et sur sa volontĂ© d'Ă©tendre l'univers de Star Trek tout en en respectant l'ADN. Star Trek Discovery Vous cherchez du space opera de qualitĂ© avec de l'ambition Des personnages charismatiques Ă la pelle, c'est oui Vous aimez Star Trek Cowboy Bebop - 1 saison et un film S'il y a bien un anime culte qui a sa place ici, c'est bien Cowboy Bebop. D'autant qu'un peu comme Firefly, le show suit l'Ă©quipage d'un vaisseau spatial auquel il est difficile de ne pas s'attacher. Ses membres sont chasseurs de primes, et ont encore des comptes Ă rĂ©gler avec leur passĂ©âŠAvec sa solide animation et son incroyable musique jazzy, la sĂ©rie de Shin'ichirĆ Watanabe est tout simplement culte, et Ă dĂ©couvrir rien que pour son ambiance, encore inĂ©galĂ©e. La sĂ©rie est proposĂ©e chez Netflix, tandis que c'est Canal+ qui possĂšde le film qui se dĂ©roule entre les Ă©pisodes 22 et pour les allergiques Ă l'animation, vous pouvez toujours tenter de regarder l'adaptation en live action de Netflix. Ni honteuse ni incroyable, elle adapte comme elle peut quelque chose bien difficile Ă transposer, et c'est dĂ©jĂ pas mal. Dark Matter - 3 saisons VoilĂ une sĂ©rie que nous avons hĂ©sitĂ© Ă conserver dans cette sĂ©lection pour deux raisons. La premiĂšre, c'est qu'elle reste inĂ©dite en France. La seconde, c'est qu'elle a Ă©tĂ© annulĂ©e par Syfy aprĂšs trois saisons, malgrĂ© un cliffhanger final absolument Ă©pique et malgrĂ© cela, Dark Matter vaut vĂ©ritablement le coup d'Ćil, surtout si vous aimez les Ă©quipages spatiaux atypiques et dysfonctionnels. Il faut dire qu'au dĂ©marrage de la sĂ©rie, six personnes se rĂ©veillent amnĂ©siques dans un vaisseau et doivent apprendre Ă se de bonnes idĂ©es et de passages drĂŽles et dramatiques mĂ©morables, Dark Matter rappelle par moments les meilleurs passages de Firefly et aurait, elle aussi, mĂ©ritĂ© une meilleure fin. The Mandalorian - 2 saisons bientĂŽt 3 Difficile de parler space opera sans Ă©voquer Star Wars. D'autant plus que Disney met les bouchĂ©es doubles du cĂŽtĂ© des sĂ©ries avec Disney+. Pourtant, le dĂ©marrage de The Mandalorian n'Ă©tait pas spĂ©cialement fameux. Mais grĂące Ă une poignĂ©e de derniers Ă©pisodes meilleurs, et surtout Ă une saison 2 bien plus intĂ©ressante et solide Ă tous les niveaux, le show est dĂ©sormais une rĂ©elle chronologiquement entre les Episodes VI et VII, l'intrigue suit les aventures d'un mercenaire mandalorien qui va devoir faire des choix difficiles dans une galaxie oĂč le conflit ne s'arrĂȘte Ă©videmment jamais. En se connectant Ă bien d'autres Ă©lĂ©ments de la saga tout en crĂ©ant sa propre identitĂ©, la sĂ©rie devrait plaire aux fans comme aux nĂ©ophytes. The Bad Batch - 1 saison bientĂŽt 2 Restons du cĂŽtĂ© de Star Wars, mais faisons un pas de cĂŽtĂ© vers l'animation. Une nouvelle fois le choix fut rude, ici entre Star Wars The Clone Wars et son spinoff, Star Wars The Bad Batch. Mais malgrĂ© les qualitĂ©s indĂ©niables de la premiĂšre qui profite elle aussi d'une critique dans nos colonnes, c'est sa sĂ©rie dĂ©rivĂ©e qui a eu notre moins longue que la sĂ©rie mĂšre, The Bad Batch s'adresse surtout aux fans qui auront au moins vu la derniĂšre saison de The Clone Wars, mais pourrait bien Ă©galement sĂ©duire les nouveaux venus. Il faut dire que ses hĂ©ros, des clones dĂ©fectueux » qui fuient l'Empire durant son ascension, sont trĂšs attachants et donne envie de voir leurs d'une patte visuelle absolument incroyable, The Bad Batch est probablement l'une des plus belles sĂ©ries d'animation de ces derniĂšres annĂ©es, tandis que les connaisseurs apprĂ©cieront de nombreux liens au reste de la saga. Star Wars The Bad Batch Vous aimez Star Wars et notamment The Clone Wars et Rogue One Vous apprĂ©ciez les Ă©quipages de hĂ©ros atypiques L'animation de qualitĂ©, ça vous botte The Bad Batch reprend avec intelligence le cĂŽtĂ© guerrier et sombre de Rogue One, et parvient Ă Ă©toffer l'univers Star Wars sans jamais trop en faire. La sĂ©rie rĂ©ussit en outre Ă rester concentrĂ©e sur ses attachants hĂ©ros perdus et pourchassĂ©s, qui essaient de trouver leur place dans une galaxie changĂ©e Ă jamais⊠Certainement parmi ce que Disney a produit de plus solide sur le petit Ă©cran pour Star Wars peut-ĂȘtre mĂȘme plus que The Mandalorian ! The Bad Batch reprend avec intelligence le cĂŽtĂ© guerrier et sombre de Rogue One, et parvient Ă Ă©toffer l'univers Star Wars sans jamais trop en faire. La sĂ©rie rĂ©ussit en outre Ă rester concentrĂ©e sur ses attachants hĂ©ros perdus et pourchassĂ©s, qui essaient de trouver leur place dans une galaxie changĂ©e Ă jamais⊠Certainement parmi ce que Disney a produit de plus solide sur le petit Ă©cran pour Star Wars peut-ĂȘtre mĂȘme plus que The Mandalorian ! The Orville - 3 saisons Et si nous faisions un petit saut du cĂŽtĂ© de l'humour ? The Orville, dont la saison 3 se sera faite dĂ©sirer, est trĂšs drĂŽle. Aussi bien quand elle parodie sans se cacher Star Trek avec son Ă©quipage d'explorateurs, que quand elle trace sa propre la sĂ©rie de Seth McFarlane regorge de bonnes idĂ©es scĂ©naristiques et parvient mĂȘme Ă tirer son Ă©pingle du jeu du cĂŽtĂ© du drame. On y apprĂ©cie Ă©galement les nombreux camĂ©os de tĂȘtes connues et les surprises variĂ©es sur la dĂ©sormais Ă espĂ©rer qu'en passant de Fox Ă Hulu avec sa troisiĂšme saison, le show dĂ©barquera sur Disney+ chez nous. En allant rĂ©guliĂšrement lĂ oĂč on ne l'attend pas et en se bonifiant Ă©pisode aprĂšs Ă©pisode, la comĂ©die dramatique de science-fiction The Orville est l'une des meilleures surprises tĂ©lĂ©visuelles de ces derniĂšres annĂ©es. Lire la suite Final Space - 3 saisons Restons encore un peu dans l'humour qui sait ĂȘtre dramatique quand on ne l'attend pas » avec Final Space. ArrĂȘtĂ©e aprĂšs trois saisons par Adult Swim et disponible en France sur Netflix, la sĂ©rie animĂ©e d'Olan Rogers nous aura en effet plus d'une fois quelques moments par-ci par-lĂ qui ne fonctionnent pas trop, le show regorge de passages mĂ©morables, aussi bien pour rire que pour avoir les yeux mouillĂ©s. Il faut dire que l'Ă©quipage autour du flamboyant et pas toujours malin Gary est attachant Ă commencer par l'adorable Moon Cake, tandis que David Tennant fournit sa solide voix au principal antagoniste. Final Space Vous aimez les Ă©quipages de vaisseau spatial complĂštement pĂ©tĂ©s Vous voulez un personnage encore plus mignon que Baby Yoda Vous apprĂ©ciez le mĂ©lange humour et SF ambitieuse et surprenante Envie d'une sĂ©rie d'animation pas trop longue pour vous dĂ©tendre, rire, et mĂȘme vibrer un peu ? Ne cherchez plus ! Direction Final Space et son Ă©quipage spatial de bras cassĂ©s, pour lequel il est difficile de ne pas craquer. Envie d'une sĂ©rie d'animation pas trop longue pour vous dĂ©tendre, rire, et mĂȘme vibrer un peu ? Ne cherchez plus ! Direction Final Space et son Ă©quipage spatial de bras cassĂ©s, pour lequel il est difficile de ne pas craquer.
Alire sur AlloCiné : AprÚs "Alice Nevers", Jean-Michel Tinivelli revient sur le petit écran dans le rÎle de "Simon Coleman", un nouveau flic qui pourrait devenir un
Le Grand Charles. Lundi 27 et mardi 28 mars, 20 h 50 sur France 2 Affronter la statue du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, oser un regard artistique Longtemps, Bernard Stora n'y songea nullement, pas plus qu'il n'eut l'idĂ©e de s'intĂ©resser Ă un hĂ©ros de l'histoire contemporaine. D'ordinaire, les reconstitutions au cinĂ©ma ou Ă la tĂ©lĂ©vision me laissent perplexe. Il y rĂšgne une telle solennitĂ© ! La phrase la plus simple prend un poids dĂ©mesurĂ©, comme si les personnages engageaient Ă chaque instant le destin du pays, comme s'ils savaient d'avance ce que l'Histoire dirait d'eux. Or, justement, ils ignorent tout de ce que l'avenir leur rĂ©serve. Ils rĂ©agissent dans l'instant. C'est ce prĂ©sent de l'Histoire que je trouvais intĂ©ressant de capter. » Il a fallu Ă l'audacieux Stora l'ambition et le soutien du producteur Jean-Pierre GuĂ©rin, pour se tenir Ă l'Ă©cart de ces fantĂŽmes murmurant que l'entreprise Ă©tait impossible. Il existe, autour de l'image de De Gaulle, quelque chose de sacrĂ©, poursuit le rĂ©alisateur. Comme s'il s'agissait de reprĂ©senter Dieu ! Jean-Pierre Melville lui-mĂȘme, dans un film aussi formidable que L'ArmĂ©e des ombres, ne le montre que furtivement, au dĂ©tour d'un plan, tel un spectre. Peut-ĂȘtre le GĂ©nĂ©ral fiche-t-il aussi une sainte trouille aux comĂ©diens. L'acteur est confrontĂ© sans cesse Ă son modĂšle, par le biais des archives. » Ce miroir insistant, Bernard Stora et le comĂ©dien Bernard Farcy ont dĂ» l'affronter avec Le Grand Charles, quelques annĂ©es aprĂšs le duo Claude Goretta et Claude Rich face Ă LĂ©on Blum ou Jean-Daniel Verhaeghe et Philippe Torreton avec JaurĂšs. Lorsque l'on s'empare d'une figure historique, le principal piĂšge est la caricature, sur le fond comme dans la maniĂšre d'aborder le travail avec l'acteur, analyse Claude Goretta, qui dirigea Ă©galement Jacques Villeret dans le rĂŽle de Georges Mandel. Il ne s'agit pas de peindre une icĂŽne mais de rendre compte de la complexitĂ© de l'ĂȘtre humain en laissant exister les zones d'ombre. L'honnĂȘtetĂ© consiste Ă ne pas oublier les erreurs, les Ă©checs, les mauvais choix du personnage et Ă essayer de comprendre d'oĂč sont venues ses idĂ©es, ses actes.» Une forme de subjectivitĂ© Avec ce Grand Charles, que France 2 diffuse en deux Ă©pisodes ces lundi et mardi Ă 20 h 50, Bernard Stora assume une forme de subjectivitĂ© appuyĂ©e sur trois annĂ©es de documentation patiente et rigoureuse. Ă travers les propres MĂ©moires du GĂ©nĂ©ral, le journal de Claude Mauriac, celui de Claude Guy et bien des rĂ©cits de proches ou de familiers, j'ai pu me faire une idĂ©e des tournures de pensĂ©e, des tics de langage, des gestes quotidiens, des rituels le cafĂ©, le cigare ou la cigarette, la volaille que de Gaulle dĂ©coupait lui-mĂȘme. Autant de piĂšces incomplĂštes, certes, mais qui formaient un dessin suffisammentprĂ©cis pour me permettre de reconstituer mentalement l'ensemble du puzzle. Tout ce que j'ai Ă©crit n'est pas exact au dĂ©tail prĂšs mais tout est vraisemblable. » En abordant un passage mĂ©connu et plus intĂ©rieur de l'existence du GĂ©nĂ©ral, sa traversĂ©e du dĂ©sert de 1946 Ă 1958, Bernard Stora a sans doute esquivĂ© le piĂšge des comparaisons faciles en ouvrant l'imaginaire du tĂ©lĂ©spectateur que se passait-il alors derriĂšre les grilles de La Boisserie ? Il s'est Ă©loignĂ© de la reprĂ©sentation du mythe pour livrer un regard inĂ©dit sur les rĂ©actions supposĂ©es du grand homme, dans sa solitude. Pour entrer dans un personnage historique, il faut trouver une thĂ©matique, tenter de rĂ©soudre une Ă©nigme, confirme Claude Goretta. Pour Mandel, par exemple, je me suis demandĂ© pourquoi il n'avait pas acceptĂ© d'aller organiser la RĂ©sistance Ă Londres alors qu'il avait Ă©tĂ© sollicitĂ© Ă deux reprises. » Il ne serait donc pas si compliquĂ© de relater Ă l'Ă©cran la vie de nos grands hommes pour livrer, par la fiction, un tĂ©moignage Ă haute portĂ©e pĂ©dagogique. Pourtant la raretĂ© des films Ă la tĂ©lĂ©vision comme au cinĂ©ma en la matiĂšre semble indiquer le contraire Je ne crois pas que les rĂ©sistances, lorsqu'elles se manifestent, soient forcĂ©ment liĂ©es Ă des causes idĂ©ologiques, estime Jacques Kirsner, producteur de JaurĂšs, de LĂ©on Blum mais aussi du PĂ©tain de Jean Marboeuf, au cinĂ©ma. DerriĂšre les prĂ©ventions d'usage, se cachent le conformisme ambiant, l'inculture que l'on projette sur le public. » Bernard Stora a relevĂ© le dĂ©fi souhaitĂ© par France 2. Avec le talent d'un authentique crĂ©ateur. Il suffit qu'on Ă©voque de Gaulle pour que quelqu'un lĂšve les deux bras et brame ''Je vous ai compris !'' Notre parti Ă©tait de crĂ©er un personnage de fiction, nommĂ© de Gaulle, moins attendu et dotĂ© d'une certaine autonomie pour que le spectateur le retrouve avec plaisir. Sans qu'il ait Ă se demander s'il est ou non bien imitĂ©. » Bruno BOUVET*** Une rĂ©ussite du service public De la belle tĂ©lĂ©vision de service public. Une oeuvre intelligente qui remplit sa mission pĂ©dagogique sans rien cĂ©der Ă l'exigence de dialogues littĂ©raires et Ă la qualitĂ© de la reconstitution historique. Ă l'unisson du jury du Festival international de programmes audiovisuels de Biarritz - le Cannes » de la tĂ©lĂ©vision -, qui lui a dĂ©cernĂ©, en janvier dernier, deux prestigieuses rĂ©compenses, on n'en finirait pas d'accorder les plus hauts galons au Grand Charles de Bernard Stora et Ă ses comĂ©diens Bernard Farcy, Ă©videmment, mais aussi DaniĂšle Lebrun savoureuse dans le rĂŽle d'Yvonne, Denis PodalydĂšs, Thierry Hancisse Faut-il vraiment parler de docu-fiction au sujet de cette mini-sĂ©rie en deux Ă©pisodes ? Non. Aux antipodes du mĂ©lange hybride qui est souvent la marque de ce nouveau genre tĂ©lĂ©visuel, nous voilĂ en prĂ©sence d'une authentique fiction, mĂȘlant les images d'archives sans aucune fausse note. Le rĂ©alisateur y ajoute un commentaire personnel qui Ă©claire le tĂ©lĂ©spectateur sur les Ă©vĂ©nements et l'aide Ă ne jamais perdre le fil de l'Histoire. La grande, bien sĂ»r, de la dĂ©mission de 1946 au retour au pouvoir en 1958, mais aussi la petite, qui permet de cerner la personnalitĂ© du gĂ©nĂ©ral. De ce point de vue, le premier Ă©pisode, diffusĂ© lundi soir, est une petite merveille. ConfrontĂ© Ă une solitude inĂ©dite, le militaire manifeste une ironie caustique, une misanthropie grandissante qui traduisent sa volontĂ© profonde de revenir aux affaires
MCETV vous dit tout de A Ă Z ! Attention, cet article est susceptible de contenir des SPOILERS ! Une saison 18 trĂšs attendue par les fans de Greyâs Anatomy. Le 30 septembre dernier, Greyâs Anatomy a fait son grand retour sur le petit Ă©cran. Une bonne nouvelle pour les tĂ©lĂ©spectateurs qui attendaient avec impatience lâarrivĂ©e de cette nouvelle aventure. Et pour
Le retour de Tom Selleck dans une sĂ©rie policiĂšre new-yorkaise intĂ©ressante. Depuis quelques annĂ©es, lâimage de Tom Selleck, playboy ambigu et un peu kitsch de Magnum 1980-88, commençait Ă flĂ©trir lĂ©gĂšrement dans la mĂ©moire collective. La vague des sĂ©ries dâauteur Ă©tait passĂ©e par lĂ . Elle condamnait au rĂŽle de figurants de lâhistoire ceux qui appartenaient Ă la tĂ©lĂ© dâavant, la tĂ©lĂ© sans qualitĂ©s. Avec ses chemises hawaĂŻennes ouvertes et ses jeans trĂšs, trĂšs serrĂ©s, Selleck ne manquait pourtant pas de charisme. Une raison suffisante pour donner envie de regarder une sĂ©rie. Câest ce quâon sans doute pensĂ© les boss de la chaĂźne CBS en offrant Ă lâex-roi maudit presque 65 ans dĂ©sormais un premier rĂŽle dans leur nouveau drama policier, Blue Bloods. Un carton chez le public adulte », dit-on poliment dans les Ă©tudes de marchĂ©, ce qui signifie que les contemporains de lâacteur adorent tandis que les jeunes sâen foutent. Par la force des choses, rangeons-nous du cĂŽtĂ© des vieux Blue Bloods est plutĂŽt une bonne surprise dans la cohorte morose dâune rentrĂ©e inquiĂ©tante en dehors de lâoasis du cĂąble. SituĂ©e Ă New York, elle raconte la vie dâune famille de flics de pĂšre en fils, autour dâun patriarche mĂ©lancolique â Tom et sa moustache, donc. Sa force rĂ©side dans sa propension naturelle Ă dĂ©vier de la ligne ordinaire des enquĂȘtes Ă rebondissements que proposent les autres sĂ©ries, pour se figer par moments dans la pure observation dâune dynamique familiale Ă la fois effrayante et gracieuse. Pour faire court, disons que Blue Bloods se souvient des films de James Gray. PlutĂŽt une bonne idĂ©e. Olivier Joyard Blue Bloods, sur CBS le vendredi. En VOD sur
Cidessous vous trouverez Se dit dâune sĂ©rie passant sur le petit Ă©cran Solution. La nouvelle langue française contient de nombreux casse-tĂȘtes addictifs dans lesquels vous aurez beaucoup Ă rĂ©soudre. Nâoubliez pas que si tout va bien, veuillez contacter notre personnel en laissant un commentaire ci-dessous afin que nous puissions vous aider.
Si au cinĂ©ma il arrive souvent que des rĂ©alisateurs apparaissent dans leurs films câest un peu plus rare Ă la tĂ©lĂ© dans les sĂ©ries. Rare, mais ça arrive, parce que ces gens ont soit beaucoup dâhumour soit un besoin irrĂ©pressible de se mettre devant la camĂ©ra, ça arrive. On va en voir quelques exemples lĂ tout de suite parce que je suis intimement persuadĂ© que ça vous fera plaisir et beaucoup de bien, surtout en ce moment oĂč tout fout le camp dans votre vie. 1. David Simon dans "The Wire" GĂ©nie de la sĂ©rie TV amĂ©ricaine, David Simon ne dĂ©conne pas quand il fait une apparition dans sa propre sĂ©rie. Vu quâil est un ancien journaliste il fait un micro camĂ©o dans The Wire en tant que journaliste qui tente dâinterviewer Franck Sobodka. MĂȘme pas de texte, il est au milieu de la cohue mais il est lĂ . Classe le mec. Encore une raison de mater The Wire. 2. David Chase dans "Les Sopranos" ForcĂ©ment quand on est Ă la tĂȘte dâune sĂ©rie aussi prestigieuse que Les Sopranos on a envie de montrer sa jolie petite gueule dedans, câest NORMAL. On peut donc apercevoir David Chase faire un petit coucou lors dâun passage oĂč Paulie meilleur perso se rend en Italie. 3. Larry David dans "Seinfeld" Lâun des deux crĂ©ateurs de la cĂ©lĂšbre sĂ©rie comique y fait une petite apparition parce quâil est trĂšs cool. Dâailleurs dans sa propre sĂ©rie Curb your enthusiasm il y a carrĂ©ment toute une saison oĂč tout le cast de Seinfeld sâinvite. On ne peut que vous conseiller de regarder Curb your enthusiasm, câest vraiment, vraiment gĂ©nial. 4. Ricky Gervais dans "The Office" US AprĂšs avoir créé la version anglaise de The Office, le gĂ©nial Ricky Gervais devait obligatoirement faire une apparition dans la version amĂ©ricaine quâil produisait, et câest arrivĂ©. Il y reprend son personnage de David Brent, lâalter ego de Michael Scott version anglaise et ça donne une petite scĂšne qui fait plaisir. 5. Gene Roddenberry dans "Star Trek" Si vous aviez créé Star Trek vous seriez pĂ©tĂ© de thunes dĂ©jĂ , mais en plus vous auriez eu lâoccasion dâapparaitre dans votre sĂ©rie. Cela dit Gene nâa fait quâune petite voix dans le truc, donc câĂ©tait pas non plus une apparition de ouf mais il est comme ça, trĂšs discret. 6. William Dozier et Howie Horwitz dans "Batman" Si vous avez dĂ©jĂ vu un Ă©pisode de la trĂšs Ă©trange sĂ©rie Batman vous avez probablement plus de cinquante ans parce que câest super vieux comme truc. En tout cas les deux crĂ©ateurs Howie Horwitz et William Dozier y ont fait une petite apparition pour sâamuser entre deux prises de drogues ces gens ne pouvaient pas ĂȘtre cleans pour produire ça. 7. Ronald Moore dans "Battlestar Galactica" On aperçoit le crĂ©ateur de la sĂ©rie dans un tout petit passage oĂč on le voit en train de lire un numĂ©ro de National Geographic. Câest un peu con de faire dâaussi grosses sĂ©ries et de se limiter Ă une apparition aussi moisie, faut se faire rĂȘver un peu plus Ronnie⊠8. Matt Groening dans "Futurama" et les "Simpsons" ForcĂ©ment le gĂ©nial crĂ©ateur des Simpsons apparait dans ses deux dessins animĂ©s Ă plusieurs reprises dans des scĂšnes qui ne sont pas forcĂ©ment Ă son avantage puisquâil passe soit pour un mec super naĂŻf ou un gros riche. Au moins il a de lâhumour. Et sinon, vous ĂȘtes quel personnage des Simpsons vous ? 9. Dan Harmon dans "Community" Franchement il mĂ©ritait de se faire plus plaisir dans sa propre sĂ©rie et dâapparaitre de meilleure maniĂšre tellement tout ce qui se passait dans lâuniversitĂ© de Greendale Ă©tait dĂ©jantĂ©. Pourtant il nâapparait que sur un simple poster dans lâun des merveilleux Ă©pisodes sur le paintball. 10. Larry Charles dans "Seinfeld" Il est le deuxiĂšme crĂ©ateur de Seinfeld et il est vraiment beaucoup plus discret que Larry David mais cela ne lâa pas empĂȘchĂ© dâapparaitre dans la sĂ©rie Ă©galement au cours dâune unique petite scĂšne qui se dĂ©roule dans les chiottes dâun avion. Un homme simple.
Pourtant câest une relation Ă©galitaire qui se dĂ©veloppe entre eux, basĂ©e sur le respect et lâadmiration quâils ont lâun pour lâautre â autrement dit, une histoire que lâon a peu
PORTRAIT â De A Few Good Men Ă A la Maison Blanche, en passant par The Social Network et The Newsroom, le scĂ©nariste Aaron Sorkin est un orateur des temps modernes. Son mot dâordre, la recherche de la Sorkin est sans doute l'un des plus cĂ©lĂšbres, des plus aimĂ©s, mais aussi des plus dĂ©testĂ©s des scĂ©naristes amĂ©ricains. Reconnu par ses pairs avec A few Good Men au cinĂ©ma en 1992, et surtout A la Maison Blanche, sĂ©rie diffusĂ©e sur NBC de 1999 Ă 2006, il se taille dĂšs ses dĂ©buts une image de chevalier blanc dâHollywood. Celui qui dit ce quâil pense et qui se sert de ses Ă©crits comme de vĂ©ritables obsession pour les pouvoirsChez Aaron Sorkin, pas de sexe, de fantastique ou de conte. Ses sĂ©ries sont confidentielles, Ă©litistes et ancrĂ©es dans la rĂ©alitĂ©. Son combat, câest celui de la vertu. Ses sujets de prĂ©dilection sont la politique et les mĂ©dias, lĂ oĂč le pouvoir est le plus tangible. Mais ce qui lâintĂ©resse par-dessus tout ce sont les coulisses, car câest dans lâombre que lâon voit la gĂ©nie? RĂ©ussir Ă rendre passionnant ce monde des pouvoirs, souvent opaque pour les tĂ©lĂ©spectateurs. Son tort? Mettre les pieds lĂ il ne faut pas forcĂ©ment. Sa vision du monde est parfois horripilante et il peut agacer. Mais on nâest pas obligĂ© dâadhĂ©rer Ă une religion pour trouver un sermon efficace⊠Et chez lui tout est tellement bien Ă©crit et bien amenĂ© quâon ne peut quâaimer», explique SĂ©verine Barthes, maĂźtre de confĂ©rence Ă lâuniversitĂ© de Paris III et auteur de plusieurs articles, dont sa thĂšse, sur les sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es amĂ©ricaines.Il aime dĂ©crire un milieu de la façon la plus rĂ©aliste possible. Il fait Ă©normĂ©ment de recherches en amont mais au final, il peut se retrouver Ă narrer un milieu rĂȘvĂ©, tel que dans lâidĂ©al il voudrait quâil soit», renchĂ©rit Laure Depretto, universitaire et intervenante sur lâĆuvre dâAaron Sorkin, et notamment The Newsroom, lors de la confĂ©rence en 2013 sur le pilote et la chute» dans les sĂ©ries premiĂšre arme, lâĂ©critureAaron Sorkin offre toujours quelque chose dâunique et de dĂ©calĂ©. Bien que The Newsroom soit une sĂ©rie sur le cĂąble, elle est Ă part sur HBO. De mĂȘme qu'A la Maison Blanche ne ressemblait pas Ă lâĂ©poque aux autres sĂ©ries de network. Idem avec The Social Network au cinĂ©ma qui lui a valu un Oscar en 2011», poursuit SĂ©verine Ă un style dâĂ©criture trĂšs personnel, Aaron Sorkin sait sensibiliser le public Ă sa cause. Pour Anne-Sophie Vermorel, journaliste pour SeriesAddict, Aaron Sorkin ne fait pas dans la fioriture, il se concentre sur la parole. Ses dialogues sont exceptionnels. Ils ne sont pas lĂ pour combler du vide.» Pour Coralie Barroul, du blog Oblikon Aaron Sorkin est incisif et intelligent. Il a fait de la technique du walk and talk» parler en marchant sa signature. On est dans la rĂ©alitĂ©.»LâactualitĂ© comme moteur de rechercheAvec The Newsroom, le scĂ©nariste revient donc Ă ses premiers amours. ObsĂ©dĂ© par ce 4e pouvoir, depuis Sports Night, Aaron Sorkin nous montre ici lâenvers du dĂ©cor dâune rĂ©daction. Et pour ce faire, il choisit comme personnage principal lâactualité».Cette sĂ©rie est un concept dans une tradition amĂ©ricaine qui date des annĂ©es 50-60 oĂč on a lâhabitude dâutiliser pour les chaĂźnes de network lâĂ©criture en flux tendu. La particularitĂ© de Sorkin, câest de reproduire cette tradition pour une sĂ©rie du cĂąble alors que le scĂ©nario est Ă©crit du dĂ©but Ă la fin», analyse encore SĂ©verine bien que la rĂ©ception de The Newsroom ait Ă©tĂ© mitigĂ©e auprĂšs des journalistes amĂ©ricains qui y ont vu une critique latente de leur mĂ©tier â le scĂ©nariste sâen est dâailleurs excusĂ© â les tĂ©lĂ©spectateurs, fans ou moins fans, reconnaissent tous son talent. Car dans sa bataille contre lâinculture, Aaron Sorkin lâĂ©litiste est aussi un idĂ©aliste. Sinon un utopiste, un authentique chevalier Clonta>>> Retrouvez l'ensemble de notre dossier consacrĂ© Ă The NewsroomLes spectateurs français peuvent dĂ©sormais profiter du coffret DVD de la saison 2 29,99⏠de The Newsroom» et dâune Ă©dition intĂ©grale 39,99âŹ, distribuĂ©s par Warner Home Video.
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Los Angeles AFP - De Julia Roberts Ă Meryl Streep en passant par Reese Witherspoon ou Michael Douglas, les stars des studios d'Hollywood sont de plus en plus sĂ©duites par la tĂ©lĂ©vision qui, grĂące aux milliards brassĂ©s par l'industrie du streaming, offre dĂ©sormais des productions de qualitĂ©, une grande crĂ©ativitĂ©... et des cachets allĂ©chants. Jadis parent pauvre du divertissement, le petit Ă©cran est dopĂ© ces derniĂšres annĂ©es par l'essor de la vidĂ©o Ă la demande nombre de spectateurs prĂ©fĂšrent dĂ©sormais s'adonner au "binge-watching" dans leur canapĂ© plutĂŽt que de se rendre au suite aprĂšs la publicitĂ© Acteurs vedettes et cinĂ©astes suivent le mouvement. Michael Mann, rĂ©alisateur lĂ©gendaire de "Heat", estime ainsi que la qualitĂ© de la tĂ©lĂ©vision aux Etats-Unis surpasse dĂ©sormais souvent celle des films, ce qui n'Ă©tait pas le cas lorsqu'il produisait la cĂ©lĂšbre sĂ©rie "Miami Vice" dans les annĂ©es 1980. "A l'Ă©poque, il y avait un vrai esprit de chapelle. On vous rangeait dans une catĂ©gorie ou dans l'autre", a-t-il expliquĂ© Ă l'AFP. "Le cinĂ©ma regardait la tĂ©lĂ© de haut, et Ă juste titre, parce que la tĂ©lĂ© Ă©tait assez exĂ©crable". Aujourd'hui, "une partie des meilleurs scĂ©narios va vers la tĂ©lĂ©vision", affirme Michael Mann, citant la sĂ©rie noire "Ozark" avec Jason Bateman Netflix et la mini-sĂ©rie "Patrick Melrose" avec Benedict Cumberbatch Showtime. Jim Carrey a lui aussi franchi le pas vers la tĂ©lĂ© avec "Kidding", Julia Roberts a fait ses dĂ©buts pour Amazon dans "Homecoming" et Michael Douglas est la pierre angulaire de "La MĂ©thode Kominsky" sur Netflix, en lice pour les prochains Emmmy Awards. - Chic et chĂšques -La suite aprĂšs la publicitĂ© Rien de tel qu'un gros chĂšque pour attirer ce qu'Hollywood fait de plus chic. Or les cinq gĂ©ants du streaming - Netflix, Amazon, Hulu, Disney et Apple - devraient dĂ©penser 27 milliards de dollars pour produire des contenus cette annĂ©e, d'aprĂšs une rĂ©cente Ă©tude rĂ©alisĂ©e par le bureau du film de Los Angeles, FilmLA. La somme est Ă peu prĂšs Ă©quivalente au budget cumulĂ© des 130 films les plus chers de l'histoire, ce qui signifie que les stars prĂȘtes Ă jouer le jeu du streaming peuvent espĂ©rer des cachets colossaux. Il se dit Ă Hollywood que Reese Witherspoon et Jennifer Aniston gagnent chacune deux millions de dollars par Ă©pisode de "The Morning Show", programme phare d'Apple TV+, qui sera lancĂ©e le 1er novembre. Le feu vert a dĂ©jĂ Ă©tĂ© donnĂ© pour une deuxiĂšme saison de dix suite aprĂšs la publicitĂ© "L'impact des services de vidĂ©o Ă la demande sur la tĂ©lĂ©vision et l'industrie du divertissement ne doit pas ĂȘtre sous-estimĂ©", insiste l'Ă©tude de FilmLA. Witherspoon s'Ă©tait dĂ©jĂ convertie Ă la tĂ©lĂ©vision il y a deux ans avec "Big Little Lies" HBO, qui aligne Ă ses cĂŽtĂ©s des pointures du cinĂ©ma comme Meryl Streep, Nicole Kidman, Laura Dern et Zoe Kravitz. - "ComplĂštement changĂ© ma carriĂšre" - Le petit Ă©cran offre beaucoup plus d'opportunitĂ©s aux comĂ©diennes ayant dĂ©passĂ© la quarantaine et aux minoritĂ©s ethniques que le cinĂ©ma, traditionnellement plutĂŽt blanc et masculin, relevait l'actrice et suite aprĂšs la publicitĂ© "L'idĂ©e que les plateformes de streaming disposent de donnĂ©es montrant que les spectateurs veulent voir des gens d'Ăąge diffĂ©rent et d'horizons diffĂ©rents, ça permet de donner l'occasion Ă des nouvelles voix et Ă des nouveaux scĂ©naristes d'Ă©merger", dit-elle. "Je suis extrĂȘmement reconnaissante aux services de vidĂ©o Ă la demande, ils ont complĂštement changĂ© ma carriĂšre", assure Reese Witherspoon. Les rĂ©alisateurs succombent aussi. Michael Mann travaille Ă une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e se dĂ©roulant durant la guerre du Vietnam. De son cĂŽtĂ©, Steven Spielberg dĂ©veloppe une sĂ©rie d'horreur en format court pour la future plateforme Quibi et "Masters of the Air", une suite Ă la sĂ©rie "Band of Brothers", pour Apple TV+. Connu jusqu'alors surtout pour ses comĂ©dies, Ben Stiller a quant Ă lui renouĂ© avec la tĂ©lĂ©vision de ses dĂ©buts pour rĂ©aliser "Escape at Dannemora", une mini-sĂ©rie sombre et mystĂ©rieuse sur l'Ă©vasion bien rĂ©elle de deux dĂ©tenus. "Je n'avais jamais rien fait de tel auparavant", a-t-il lancĂ© aux journalistes lors de rencontres sur la tĂ©lĂ©vision Ă Los Angeles. "Je savais que j'avais envie de faire des choses plus sĂ©rieuses et de travailler dans de nouveaux domaines en tant que rĂ©alisateur", a-il soulignĂ©. Avant de conclure "La tĂ©lĂ©vision a bien changĂ©".
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se dit d une serie passant sur le petit ecran